• Divers

  • Organisée par les groupes Peuples Solidaires du Jura, du Doubs et de Givry-Bresse pour la 5e fois depuis 2020, elle a mené une cinquantaine de marcheur·se·s du château de Pierre de Bresse (Saône-et-Loire) à la Saline royale d’Arc-et-Senans (Doubs). Soit environ 70 km.


    La marche Jai Jagat (« victoire de tous pour tous » en hindi) a été initiée en 2020 par Rajagopal P.V. et Jill Carr-Harris. Une cinquantaine de personnes d’une dizaine de pays devaient marché pendant un an, traversant 10 pays, de Rajghat (New Delhi) au quartier général des Nations Unies à Genève. Arrêtés en Arménie du fait du Covid, la marche a quand même rejoint Genève. Elle mettait en exergue les objectifs du développement durable des Nations Unies, en particulier la suppression de la pauvreté, la réduction des discriminations, la lutte contre le réchauffement climatique et la résolution des conflits par la non-violence.


    En France deux groupes de Peuples Solidaires-ActionAid ont marché, le long de la vallée de la Loire de Guérande à Genève et de Lons-le-Saunier à Genève. Des membres du groupe Peuples Solidaires d’Aubagne y ont participé. Les groupes Peuples Solidaires Jura et Doubs ont renouvelé l’action de 2021à 2023.


    En 2024, les marcheur·se·s ont mis en avant la justice climatique et fêté les 40 ans d’ActionAid-Peuples Solidaires. Françoise et Christiane du Groupe Peuples Solidaires Aubagne y ont participé. Françoise a marché tous les kilomètres et Christiane a participé à l’intendance.

    Les militants de groupes Peuples So-ActionAid ont rencontré des marcheur·se·s plus éloigné·e·s de l’association. Les échanges ont été agréables et enrichissants.
    Les soirées ont permis des échanges sur les thèmes portés par ActionAid : la justice climatique, à travers l’exposition réalisée par Ritimo, animée par Veronica Velasquez, chargée de campagne justice climatique ; les droits des femmes avec un jeu réalisé par la chargée de campagne droits des femmes Salma Lamqaddam ; l’agroécologie animée par Veronica. Et pour finir une soirée à la Saline royale d’Arc-et-Senans, avec l’exposition « Les maux de notre alimentation ». Nous avons aussi rencontré les agriculteurs de l’Accueil Paysan de Franche-Comté, et Emmanuel Ogier de la Ferme de Germigney, converti à l’agriculture bio et producteur d’huiles de tournesol et de colza bio, et de viande de bœuf bio. Et les ânes de Lulu menés par Alphonse ont accompagné deux étapes.
    La marche a suivi les cours du Doubs et de la Loue, traversé le sud de la forêt de Chaux. Il est à noter que les 50 marcheur·se·s ont été exemplaires en laissant des lieux de pauses, pique-nique et camping absolument impeccables. Il a fait très beau, trop chaud même parfois, jusqu’au dernier soir, où le spectacle son et lumière prévu à la Saline d’Arc-et-Senans a dû être annulé en raison d’un orage violent.

    La marche Jai Jagat 2024

    La marche Jai Jagat 2024

    La marche Jai Jagat 2024

    La marche Jai Jagat 2024

    La marche Jai Jagat 2024

    La marche Jai Jagat 2024


  • Ce jeudi 14 décembre 2023, trois années de négociations intenses entre la Commission européenne, le Parlement européen et les représentant∙e∙s des Etats-membres ont abouti à l’adoption d’une directive historique sur le devoir de vigilance des entreprises.

    Bien consciente qu’une directive ne peut, à elle seule, mettre fin à l’impunité des multinationales, nous voyons cependant dans ce texte un premier pas historique !

    En 2023, c'était un espoir

    C’est au début de la pandémie de Covid‑19 que le président de la Commission européenne a évoqué pour la première fois ce sujet, sans doute en réponse aux multiples interrogations que cette période a soulevées sur nos choix de société. Depuis, le projet de directive a manqué plusieurs fois avorter.

    Pendant trois ans, à chaque étape du processus et chaque fois que le sujet menaçait d'être abandonné, des syndicats, des associations, des élu∙e∙s se sont mobilisé∙e∙s pour rappeler aux instances européennes que la société civile aspire toujours à un véritable "Monde d’Après".

    Après une longue bataille politique où les lobbyistes ont déployé tous les efforts possibles pour vider le texte de son efficacité, nous savons que seule la mobilisation de la société civile a permis de sauver plusieurs mesures phares de ce texte, notamment pour l’accès à la justice des personnes victimes d’abus de la part d’entreprises européennes.

    Avec les autres membres du "Forum citoyen pour la RSE" et avec la fédération ActionAid, nous avons :

    • enquêté et publié des recommandations pour que la future directive soit à la hauteur des enjeux,
    • rencontré différents membres du Parlement européen et du gouvernement français pour leur présenter ces recommandations (... et l'obtention de rendez-vous n'a pas toujours été sans mal !)
    • invité des personnes victimes d'atteintes aux droits humains à témoigner et donner leurs propres recommandations,
    • expliqué le projet et parlé aussi largement que possible du devoir de vigilance des entreprises, pour rallier un maximum de personnes au projet,
    • alerté la presse, informé d'autres associations et organisations,
    • organisé des actions de rue et lancé plusieurs pétitions aux moments les plus critiques...

    Ainsi, le mardi 12 décembre à l'heure du déjeuner, nous avons organisé avec une vingtaine d'autres organisations une "avalanche" de "tweets" : en une heure, plus de 30000 personnes ont vu l'un de nos messages d'interpellation du gouvernement français. Parallèlement, des centaines de courriels ont été adressés aux conseillers du Président et du Ministère de l'Economie pour lui demander de cesser de "saboter" le projet.

    Nous remercions chaleureusement toutes celles et tous ceux qui ont pris part à l'une des actions ou les ont rendu possibles par leurs dons. Car, certes, la future directive contient de graves lacunes, mais elle contient aussi des avancées inespérées il y a trois ans.

    En 2024, voyons encore plus loin !

     


  • Stop Fast Fashion

    Shein, Primark, H&M, Zara et les autres bafouent les droits humains et détruisent le climat.  Avec les Amis de la Terre, Fashion Revolution France, Zero Waste France, Max Havelaar, France Nature Environnement, Emmaüs et Halte à l’Obsolescence Programmée, nous lançons un campagne commune contre la fast-fashion. 

    L’objectif : interpeller massivement Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, afin d’exiger une législation encadrant les pratiques de la fast-fashion.

    150 milliards de vêtements sont produits chaque année dans le monde. 

    Les conditions de production sont indignes et impactent tout particulièrement les femmes qui représentent 80% de la force de travail du secteur textile.
    Au Bangladesh par exemple, le salaire mensuel moyen dans l’industrie de la mode est 5 fois inférieur au salaire minimum vital. 

    Il faut en finir avec les dérives de la fast-fashion !

    J'interpelle Bruno Le Maire maintenant

     


  • En vente à Aubagne à la boutique "Monde Equitable" 7 rue Martinot

    Dattes de Palestine