• Divers

  • Ce jeudi 14 décembre 2023, trois années de négociations intenses entre la Commission européenne, le Parlement européen et les représentant∙e∙s des Etats-membres ont abouti à l’adoption d’une directive historique sur le devoir de vigilance des entreprises.

    Bien consciente qu’une directive ne peut, à elle seule, mettre fin à l’impunité des multinationales, nous voyons cependant dans ce texte un premier pas historique !

    En 2023, c'était un espoir

    C’est au début de la pandémie de Covid‑19 que le président de la Commission européenne a évoqué pour la première fois ce sujet, sans doute en réponse aux multiples interrogations que cette période a soulevées sur nos choix de société. Depuis, le projet de directive a manqué plusieurs fois avorter.

    Pendant trois ans, à chaque étape du processus et chaque fois que le sujet menaçait d'être abandonné, des syndicats, des associations, des élu∙e∙s se sont mobilisé∙e∙s pour rappeler aux instances européennes que la société civile aspire toujours à un véritable "Monde d’Après".

    Après une longue bataille politique où les lobbyistes ont déployé tous les efforts possibles pour vider le texte de son efficacité, nous savons que seule la mobilisation de la société civile a permis de sauver plusieurs mesures phares de ce texte, notamment pour l’accès à la justice des personnes victimes d’abus de la part d’entreprises européennes.

    Avec les autres membres du "Forum citoyen pour la RSE" et avec la fédération ActionAid, nous avons :

    • enquêté et publié des recommandations pour que la future directive soit à la hauteur des enjeux,
    • rencontré différents membres du Parlement européen et du gouvernement français pour leur présenter ces recommandations (... et l'obtention de rendez-vous n'a pas toujours été sans mal !)
    • invité des personnes victimes d'atteintes aux droits humains à témoigner et donner leurs propres recommandations,
    • expliqué le projet et parlé aussi largement que possible du devoir de vigilance des entreprises, pour rallier un maximum de personnes au projet,
    • alerté la presse, informé d'autres associations et organisations,
    • organisé des actions de rue et lancé plusieurs pétitions aux moments les plus critiques...

    Ainsi, le mardi 12 décembre à l'heure du déjeuner, nous avons organisé avec une vingtaine d'autres organisations une "avalanche" de "tweets" : en une heure, plus de 30000 personnes ont vu l'un de nos messages d'interpellation du gouvernement français. Parallèlement, des centaines de courriels ont été adressés aux conseillers du Président et du Ministère de l'Economie pour lui demander de cesser de "saboter" le projet.

    Nous remercions chaleureusement toutes celles et tous ceux qui ont pris part à l'une des actions ou les ont rendu possibles par leurs dons. Car, certes, la future directive contient de graves lacunes, mais elle contient aussi des avancées inespérées il y a trois ans.

    En 2024, voyons encore plus loin !

     


  • Stop Fast Fashion

    Shein, Primark, H&M, Zara et les autres bafouent les droits humains et détruisent le climat.  Avec les Amis de la Terre, Fashion Revolution France, Zero Waste France, Max Havelaar, France Nature Environnement, Emmaüs et Halte à l’Obsolescence Programmée, nous lançons un campagne commune contre la fast-fashion. 

    L’objectif : interpeller massivement Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, afin d’exiger une législation encadrant les pratiques de la fast-fashion.

    150 milliards de vêtements sont produits chaque année dans le monde. 

    Les conditions de production sont indignes et impactent tout particulièrement les femmes qui représentent 80% de la force de travail du secteur textile.
    Au Bangladesh par exemple, le salaire mensuel moyen dans l’industrie de la mode est 5 fois inférieur au salaire minimum vital. 

    Il faut en finir avec les dérives de la fast-fashion !

    J'interpelle Bruno Le Maire maintenant

     


  • En vente à Aubagne à la boutique "Monde Equitable" 7 rue Martinot

    Dattes de Palestine


  • Une année 2021 engagée


  • Marche jai jaghat Lons - Genève

    Rappel

     Jai jaghat"la Victoire du Monde", initié par Ekta Parishad, mouvement indien non violent a pour but de fédérer les sans-voix du monde entier, du Sud comme du Nord : paysans et paysannes expulsé·e·s, migrant·e·s, travailleurs et travailleuses précaires et/ou sans emploi, indigènes, femmes et enfants exploité·e·s.

    Les objectifs de cette Marche : 

    ➢ Permettre le changement en profondeur de notre modèle économique actuel 

    ➢ Vaincre la pauvreté et éviter l’exclusion sociale 

    ➢ Soutenir la Déclaration du "Droit des paysans et des travailleurs agricoles" 

    ➢ Respecter les équilibres écologiques et anticiper les changements climatiques 

    ➢ Imposer la solidarité internationale 

    ➢ Prévenir les guerres et les violences 

    La marche partie d’Inde a été arrêtée en mars en Arménie, les autres marches prévues (Afrique, Scandinavie, Amérique latine…) ne sont pas parties mais différentes initiatives qui auraient du retrouver les Indiens à Genève ont été maintenues, ainsi 5 marcheur-euses sont partis de Guérande, et nous, d'Aubagne avons rejoint la marche organisée par le groupe Pso du Jura . Un groupe élargit à des sympathisants et qui accueillait également des membres de Lille, Nancy, des individuels de Besançon, Dijon, et des environs de Lons . Soit entre 20 et 25 marcheurs selon les jours  avec une très bonne équipe d'intendance et de logistique..

    Les gens rencontrés se sont montrés encourageants et enthousiastes, mais on a essentiellement marché sur sentiers donc croisés plus de vaches que d'humains...les valeurs étaient assez consensuelles.

    Partis à pied de Lons, le samedi 19 septembre, hébergés chez l’habitant, en gîte, en village vacances, en hôtel et pour finir dans un abri antiatomique en Suisse nous avons gagné Genève une semaine plus tard dans une excellente ambiance conviviale.

    Soirées au thèmes variés :  vidéo conférence avec Massa Koné du Mali, présentation  par  Caroline Moireaux de son voyage à pied autour du monde pendant 8 ans , rencontre avec Nicolas Girod porte parole national de la Confédération paysanne, projection de films " Jura, le temps d'une montagne", « Made in Bangladesh,'association "Forêts Alternatives du Jura" sur la gestion de la forêt, échange vidéo avec Rajagopal de new-Delhi.

    Jonction le vendredi avec les marches venues de Guérande et de Lyon, et accueil par la municipalité de Meyrin (Suisse) et présentation d'associations locales : un centre pour les femmes et les migrants, un supermarché local autogéré par les citoyens de la ville, et la maison citoyenne de la ville. Avec une boisson offerte par le supermarché auto-géré.

    Samedi 26 septembre nous nous arrêtions Place des Nations devant les Nations Unies. Puis partagions un repas préparé par : "The Meal"

    Nous avons toutefois regretté, peut-être pour cause de COVID, qu'il n'y ait pas eu de jonction avec Alternatiba présent également à Genève, ni débat, ni perspectives présentées ou discutées lors de la soirée à Meyrin.

     





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